La pratique d’accompagnement est un artisanat, humble, rigoureux et engagé. Je m'abstiendrai de me présenter comme le détenteur de la vérité (la personne supposée savoir), comme le garant du bien et du mal, pire encore du "normal".
Je respecterai la dignité, la liberté, l'intimité, les convictions et les valeurs morales et existentielles de la personne ainsi que la diversité de ses croyances personnelles, religieuses ou autres. Je n'impose aucun dogme et m'interdis tout prosélytisme.
La liste des règles énoncées ci-dessous n’est pas exhaustive.
L’intérêt de la personne que j'accompagne constituera le souci principal de ma préoccupation éthique.
Contrat moral
Il m'incombe de clarifier avec la personne le cadre et les conditions de travail. Ce cadre comprend la fréquence, les horaires et le lieu des séances, le montant des honoraires, les modalités de paiement, etc. et constituera un contrat moral. Toute rupture du contrat moral, intentionnelle ou non, sera discutée avec la personne afin de tenter de parvenir à un nouvel accord.
Caractère exclusif de la relation d'accompagnement
Cette relation d'accompagnement exclut toute autre forme de relation entre moi et la personne.
Evolution professionnelle
J'ai pour devoir de maintenir et développer ma compétence professionnelle dans un domaine en perpétuelle évolution.
Secret professionnel
Le contenu des séances est strictement confidentiel. Les supervisions de cas ne constituent pas une exception, le thérapeute superviseur étant lui-même soumis à cette confidentialité.
Limites de compétences
Si j'estime que les problèmes d'une personne ne relèvent pas de ma compétence, j'ai pour devoir d'orienter celle-ci vers un collègue potentiellement plus à même de parvenir à un résultat
De même face à une incapacité objective à soulager les souffrances de cette personne, j'ai pour devoir d'en discuter avec mon superviseur.
